-
surveillance d’Internet en France : toujours plus 23 mars 2012
Il y a deux bonnes raisons (au moins !), en ce moment, de se rendre sur le site web de REPORTERS SANS FRONTIERES.
La première est l’article "RISQUE DE SURVEILLANCE EN LIGNE GENERALISEE AU NOM DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME", dans lequel RSF pose un certain nombre de questions pertinentes suite aux déclarations de N. Sarkozy visant à poursuivre pénalement “toute personne qui consultera de manière habituelle des sites Internet qui font l’apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence.”
Les questions de RSF :
A partir de quand une personne qui visite un portail violent posera-t-elle un danger à l’ordre public et sera-t-elle considérée comme un criminel ? On peut consulter régulièrement un site sans jamais adhérer à la cause qu’il défend. Qui dressera la liste des sites considérés comme terroristes ou à surveiller ? Sera-t-elle rendue publique ? Enfin, qui assurera cette surveillance ? Quels seront les moyens de contrôle pour prévenir tout risque de dérive et d’abus ?
http://fr.rsf.org/france-risque-de-surveillance-en-ligne-22-03-2012,42177.html (article du 22 mars 2012)La seconde est la récente publication du rapport annuel de RSF dans lequel on constate que la France est placée "sous surveillance" aux côtés de la Turquie, de l’Egypte ou encore de la Russie, en raison de ses pratiques de contrôle d’Internet (notamment à travers les lois HADOPI et LOPPSI 2).
Il faut en effet rappeler qu’il est maintenant possible à des enquêteurs d’installer des logiciels mouchards sur les odinateurs des particuliers et que des sites web peuvent être rendus invisibles par simple décision administrative.
http://fr.rsf.org/surveillance-france,39712.html (article du 12 mars 2012)